vendredi 6 juillet 2012

Cherchez l’erreur : quand le ministère donne 28 postes d’enseignants sur le Val d’Oise et retire 200 contrats aidés ?

Voici une fin d’année qui aurait pu se dérouler de façon nettement plus satisfaisante. Nous avions viré Sarkozy, nous avions gagné 28 postes sur le Val d’ Oise (malgré la suppression de 45 postes de Rased et l’arrivée de 1408 élèves) et nous pensions déjà, qui à faire réviser sa voiture pour le prochain départ, qui à réserver son emplacement pour poser sa tente, qui à penser à demander à la voisine si elle pourrait, pendant trois semaines, s’il te plaît j’te ramène un souvenir, donner à manger au chat qui est tout le temps malade dans les transports...

Et puis, splashhh ! On apprend le dernier jour que 200 contrats aidés (aidés par qui, on se le demande) ne seront pas renouvelés pour la rentrée de septembre car le Préfet et le Recteur ont donné leur directive pour la prochaine rentrée.

Au départ, cela ne concernait que les EVS en fin de contrat mais au jour d’aujourd’hui, cela concerne tout le monde.

On avait pourtant entendu une petite musique différente pendant la campagne des présidentielles qui disait sur un ton alerte que l’école primaire était une priorité et que patati et patata, et blablabla...Et qu’aujourd’hui, « le gouvernement allait tenir ses engagements sans renoncement... » On a même entendu Marylise Lebranchu dire que « «les fonctionnaires de l’Education nationale vont avoir des collègues en plus et des conditions de travail qui vont s’améliorer.»



Mais pour l’instant, aucun signal n’est venu du ministère pour indiquer à l’inspection académique du Val d’Oise que l’on pouvait renouveler ces fameux contrats. En terme de conditions de travail, du personnel en plus c'est mieux que du personnel en moins.

On va donc mettre 200 personnes à la rue sans autre forme de procès. De plus, la plupart des personnels EVS ne sont même pas au courant de ce qui va leur arriver à la rentrée. Beaucoup sont partis en vacances croyant être renouvelés en septembre. La douche froide. Même dans le secteur privé, ils n’osent pas le faire !

Une chose pareille n’est pas possible, pas même imaginable! Il faut vite que le gouvernement envoie un signal afin de réembaucher l’ensemble du personnel précaire de l’Education nationale et leur offrir un emploi stable. En tout cas, autre chose qu’un retour à Pôle Emploi. Le changement, c'est vraiment !

Front de Gauche 95
Patrice Lavaud (PG)
Jean-Michel Ruiz (PCF)
Alexis Zakharevitch (GU)

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